LA BIO
_Les débuts
Léo Barginal (nom de scène) est né en France en 1980, de parents argentins exilés. Après une enfance en Seine-Saint-Denis, il fait ses études secondaires à Paris au Collège-Lycée Carnot (17e). La musique, il la pratique très tôt avec le violon (de 3 à 6 ans) puis de manière plus autodidacte avec le clavier et enfin la guitare depuis l’âge de 15 ans. A la maison, ses parents écoutent du Léo Ferré, du Jacques Brel ou du Carlos Gardel. Mais c’est surtout un album de Renaud offert à l’âge de six ans qui va sans doute amener Léo Barginal à écrire des chansons en suivant le conseil de Renaud : « Faisez-en vous des chansons ! ». A l’âge de 16 ans, il se met alors à composer ses premières chansons contre… ses profs, le « scolaire » n’étant pas chose simple pour lui. Depuis, la découverte d’autres chanteurs comme Georges Brassens, Pierre Perret, Barbara ou Didier Super, sont venus compléter ses influences.
_Le groupe
Très vite Léo Barginal va s’entourer d’amis musiciens pendant plus de cinq ans, en créant le groupe « Léo et les Barginaux » (formation guitare-basse-batterie-cuivres-claviers-choeurs) qui a écumé quelques bars parisiens ( Le Gambetta, Le Piston Pélican, Le Refuge, Le Cube, Le Cello, etc.) ou des salles comme la Flèche d’Or en première partie des Blérots de R.A.V.E.L. Cette formation a abouti à l’enregistrement d’un album « de jeunesse » qui est sorti en auto-production et qui a pour titre « A prendre ou allez chier !» (A prendre ou à laisser…Apprendre où aller chier) avec des titres comme « L’ivresse et la paresse », « La fête de la merguez », ou « Psychotropes »). Le style musical oscille entre le ska, le rock et le reggae. Suite à la réalisation de l’album, le groupe s’est dissolu, à l’amiable, et Léo Barginal a continué seul, délaissant sa guitare électrique pour une guitare électro-acoustique demi-caisse coupée.
_ Les influences
C’est la curiosité pour le fonctionnement humain et animal qui a amené Léo Barginal à poursuivre de nombreuses études supérieures en sciences humaines avec un Master de Sociologie Politique et des Organisations, un Master de Sciences de l’Education, et en finissant par un Master Professionnel de Psychopathologie Clinique, spécialisé dans les addictions. Ses études lui ont ainsi inspirées de nombreuses chansons dans lesquelles il emploie des formules insolites, use d’expressions à double sens et abuse de jeux de mots, influencé par des auteurs et humoristes comme Pierre Desproges ou Raymond Devos. En plus des chanteurs cités plus haut, Léo Barginal va affectionner des groupes comme les Bérus, les Wampas, les Frères Misère, ou Ska-P. Amoureux de la langue française et à la recherche de ses pépites, il écrit donc depuis l’âge de 16 ans dans plusieurs registres : d’ordre « popolitique » (« Cacapipitaliste », « Pollution mentale ») ou sportivo-satirique (« Droit au but… ») dont un clip a été réalisé, ou bien psychopathologique (« Ombilical », « Les normopathes ») et dans plusieurs styles musicaux (Chanson Française, Ska-Rock-Reggae). C’est surtout la lecture attentive de Sigmund Freud qui l’a littéralement libéré dans l’écriture et l’a mené directement vers la chanson paillarde grossière mais anti-vulgaire... (« Quand j’la vois », « La Chatte et la Souris », « Copain-câlin »). Chanteur engagé…nulle part, il écrit des chansons dégagées, (« Clic-claques », « La manif des gros cons contre les abrutis »). Il s’essaiera également à la parodie en postant un clip sur Internet qui est une reprise en rap de la chanson de Brassens : Trompettes de la renommée, qu’il renommera… Trempettes de la Ramonée ! Il obtiendra pour cela la distinction « coup de cœur » par l’équipe de la Cité de la Musique lors de l’exposition pour les trente ans de la disparition du moustachu.
_ Aujourd’hui
C’est la rencontre avec l’humoriste et comédien, José Cruz qui va être décisive dans son envie de faire de la scène de manière facétieuse, celui-ci lui donnant d’ailleurs des cours de One Man et de prestation scénique et lui permettant de faire ses premiers pas dans le café-théâtre dîner-spectacle Le Grenier. Léo Barginal va progressivement pouvoir donner une identité à sa démarche artistique en se rapprochant de la famille de la chanson humoristique où l’on retrouve des artistes comme Giedré, Oldelaf, Marcel et son Orchestre, Les Fatals Picards, Didier Super, Alex et sa guitare etc. et Lobo et Mie qui chantent… au Grenier ! Il devient alors le père fondateur d'une discipline à mi-chemin entre la Musicothérapie et la Rirothérapie: ce sera la Chansonothérapie! Cela consiste à rentrer en interaction avec le public, considéré d’emblée comme gravement atteint et de jouer avec lui en lui faisant souvent répéter des gauloiseries ou des absurdités sur des ritournelles qui rentrent dans la tête, selon des pratiques douteuses et sectaires. Il en résulte, paraîtrait-il un effet exutoire, libératoire et de bien-être. Des démarches seraient d’ailleurs en cours pour que ce spectacle puisse être remboursé par la Sécurité Sociale... Plus sérieusement, le spectacle vise en filigrane à questionner les mécanismes d'embrigadement, les mouvements irrationnels de foule et le processus de soumission au gourou tout-puissant qui parfois officie sous la profession de "dérapeute".
L’artiste a parallèlement continué dans une voie plus classique à composer de la chanson à texte poétique. De ce fait, il peut offrir dans un autre cadre, un autre visage au public. Naîtront les chansons suivantes : « A la recherche du bon air », « Belle comme la femme d’un autre », « Lune de miel éternelle », ou le titre « J'irai visiter ton jardin ». Cette dernière chanson lui a permis d’être lauréat du Tremplin de la Chanson Francophone 2012 (Trophée Charles Trenet) animé par Christian Lebon à l’Espace Reuilly devant un jury de professionnels. Elle joue sur deux registres : poétique et humoristique (voir le clip avec Laura Laune). Puis il a commencé aussi à travailler en collaboration avec d’autres artistes comme le chanteur Guillaume Muller rencontré à Kandidator et dont il est devenu le guitariste auteur-compositeur, au sein du groupe Yaume & Acolytes de 2013 à 2016, (notamment sur les chansons « Soliloque », « Prête à sourire », « Proposition Incessante », « Tempête de Grêle », «Electro-choc moi», «Presqu'invités»), avec qui il a remporté le Trophée Kreatika de l’Alliance Francophone en 2013. Puis avec l'humoriste Laura Laune (DarkSmile Productions), gagnante de La France a un Incroyable Talent en 2017, avec qui il fonde le duo "Laura Laune et Guy Tarréro" et pour qui il compose les mélodies de ses spectacles. Sa technique d’auteur-compositeur, il l'a peaufinée lors des ateliers, stages et séminaires animés par le parolier Claude Lemesle.
Enfin, Léo Barginal anime réellement sous son nom de professionnel soignant (psychologue clinicien et coordinateur de trois Centres de Santé), un atelier à médiation par la chanson. Dans le cadre associatif, il pilote un dispositif d'accompagnement artistique pour le 17e arrondissement. Il est également depuis 15 ans, intervenant musical, agréé par l’Education Nationale, dans une chorale d’une école maternelle parisienne, donnant lieu à des spectacles annuels. Il propose enfin, des animations musicales (jukebox vivant, karaoké artisanal, concerts pour les enfants).